Prison Place de Lenche * « Marseille s’ouvrit de bonne heure à la prédication chrétienne. Que dans ce grand port… il y ait eu dès les premiers temps du christianisme, je dirais volontiers dès le temps des apôtres, un petit noyau de fidèles, c’est ce qui est en soi très vraisemblable ». |
L’épiscopat de saint Lazare à Marseille par saint Eugène de Mazenod, évêque de Marseille de 1837 à 1861, fervent défenseur de la Tradition Apostolique de Provence« L’épiscopat de saint Lazare à Marseille* rend compte de l’établissement du siège épiscopal de cette ville dans la plus haute antiquité ecclésiastique. Il est certain que Marseille, colonie grecque, cité importante, située sur les bords de la Méditerranée, en rapport continuel avec l’Orient comme avec l’Italie, habituée également à la langue d’Athènes et à celle de Rome, a dû être visitée dès les premiers temps par les prédicateurs de l’Évangile. On ne peut s’empêcher de croire qu’en y formant une chrétienté, ils y ont laissé un évêque, comme ils faisaient partout. Aussi voyons-nous qu’en 290, Maximien-Hercule se montra fort irrité d’y trouver un très grand nombre de chrétiens et qu’en 303, beaucoup d’entre eux souffrirent le martyre avec saint Victor. On y reconnaît une Église dès lors florissante et déjà ancienne. C’est sans doute à cause de l’ancienneté de cette Église qu’en 314, Oresius, évêque de Marseille, eut la préséance, au premier Concile d’Arles, sur les évêques de la Province Viennoise, même sur Marin d’Arles et sur Verus de Vienne. Et c’est encore pour cette raison que les évêques de Marseille furent considérés comme métropolitains de la Seconde Narbonnaise jusqu’au Ve siècle, époque où, d’après le Concile de Nicée, les métropoles civiles devinrent métropoles ecclésiastiques. » Lettre à Mgr l’évêque d’Orléans (1886) |
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